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mwajdissa
12 avril 2014

L'Institut Pasteur perd 2.349 tubes contenant du virus du SRAS

12/04/2014

 

Institut Pasteur


Le 12 avril 2014, l’Institut Pasteur divulgue un communiqué sibyllin pour signaler la perte de 2.349 tubes contenant du virus du SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère.

L'Institut a attendu… deux mois pour prévenir l’ANSM au lieu des 24h qu'impose la Loi.

Il faut dire que l’Institut Pasteur n’en est pas à sa première dissimulation,
A l’Institut Pasteur, la liste des manquements et anomalies en termes de police sanitaire est longue.


Manipulation et transport clandestin d’échantillons de virus dangereux,
perte de tubes contenant des bactéries potentiellement mortelles,
ordinateurs volés pouvant stocker des données confidentielles à risque…


Comme dit le vénérable Sage Jeff Tuche :"Tu peux perdre 1 tube de SARS, mais pas 2.349. Tu peux perdre 2 tubes de SARS, mais pas 2.349. Tu peux perd.... etc
Comment 2.349 tubes contenant des fragments du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ont-ils pu disparaître d’un laboratoire de l’Institut Pasteur ? Et le coronavirus SRAS, potentiellement perdu dans la nature, pourrait-il faire de nouvelles victimes, onze ans après la pandémie partie de Chine ?
L’Institut Pasteur n’est toujours pas en mesure d’expliquer avec certitude ce qui a pu se produire.
Deux mois plus tard, Christian Bréchot, le directeur général de l’Institut Pasteur, reste sidéré : « C’est une situation inacceptable et incroyable ! » Aussitôt après la constatation de l’absence des tubes, l’institut lance une enquête.
Comme l’explique un chercheur qui souhaite garder l’anonymat, « Quand on travaille sur les MOT -micro-organismes et toxines hautement pathogènes-, l’étiquetage des tubes est fait de telle manière qu’une personne étrangère au laboratoire, qui n’a pas accès à la base de données, ne peut pas savoir ce que les éprouvettes contiennent ».
Autre point, il y a la question de l’accès. Sur les 2 500 personnes qui travaillent au sein de l’Institut Pasteur, seules 150 travaillent sur les MOT et ont accès aux différents laboratoires P3.
D'après Christian Bréchot, l’hypothèse la plus probable est celle d’une erreur survenue lors d’un transfert entre deux congélateurs.
L’institut a bien la trace des éprouvettes après le trajet aller, mais la faille pourrait se trouver au niveau du trajet retour : « Nous pensons qu’une erreur a pu se produire en mars 2013, lorsque les tubes ont réintégré le congélateur d’origine, explique le directeur. Les échantillons ont pu être détruits par inadvertance.

Dans un labo habilité à conserver des organismes hautement pathogènes, au sein d'un établissement hyper surveillé, avec droit de passage à chaque porte, 29 cartons de tubes ont disparus.
Forte probabilité de destruction, annonce sans rire, l'Institut;
Comme le veut la Loi, pareil 'incident' doit être signalé à l'ANSM, Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé, dans les 24 heures. Signalement effectué avec deux mois de retard;
Il y aurait eu, selon la direction, destruction du produit, destruction non ordonnée;
Destruction sans traçabilité;
Il y aurait eu, selon la direction, autoclave (stérilisation) du produit. Sans ordre de la hiérarchie;
Liste des personnes habilitées au labo non disponible;
Congélateurs non sécurisés;
Absence d'archives de vidéo de surveillance;
Archives non disponibles le week end;


Alors, avec mes trente ans à la Justice, je peux dire en avoir vu, des vertes et des pas mûres. Mais des comme celle-là, personne, aucun fonctionnaire, n'a jamais vu ça. Autant croire que je serai le prochain pape.

 

 

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